Dossier Amalgame
Position des Clinique dentaire Suisse

dans le dossier " amalgame "

Les Clinique dentaire Suisse regrettent que l'amalgame d'argent soit la cible des médias et d'une certaine catégorie de praticiens. Clarification de la position des Chambres dans cet article.

Les Clinique dentaire Suisse, comme les instances internationales que sont la Fédération Dentaire Internationale et l'Organisation Mondiale de la Santé, constatent que les éléments scientifiques minimum permettant de conclure à une toxicité de l'amalgame ne sont pas réunis.

Toutefois, il est vrai que des contre-indications ponctuelles de l'amalgame existent, et les dentistes en sont bien conscients.

Les Clinique dentaire Suisse déplorent que certains praticiens s'appuient sur la naïveté et en tout cas sur la crainte des patients dans le domaine de la toxicologie pour attirer l'attention sur eux-mêmes, et s'ouvrir un créneau strictement commercial.

Les Clinique dentaire Suisse conçoivent qu'un jour, pour l'une ou l'autre raison, il puisse être fait interdiction d'utiliser l'amalgame. Le cas échéant, il conviendra que tous les acteurs soient préparés, en ce compris l'Assurance-Maladie, pour que la transition se fasse dans des conditions qui respectent la couverture sociale de tous les patients.



Vous trouverez ci-dessous, un des nombreux communiqués de presse d'apaisement qui ont été publiés ces derniers mois par les Chambres, dans le but de remettre l'église au milieu du village.

Des propos alarmistes concernant une éventuelle toxicité des amalgames dentaires ont été entendus à plusieurs reprises. Ces propos ont suscité une vive inquiétude dans le public.

Pourtant, l’amalgame dentaire a été employé en médecine dentaire avec des résultats excellents depuis plus d’un siècle, et sa qualité n’a cessé de croître au fil des années.

En réponse aux préoccupations mondiales exprimées ces derniers temps sur l’amalgame, la Fédération Dentaire Internationale (FDI) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ont approuvé un document commun relatif à l’amalgame dentaire. Ce document stipule notamment que les restaurations à l’amalgame ne présentent aucun danger pour la Santé publique.

Il n'est toutefois pas exclu que certains patients présentent une sensibilité particulière à ce matériau. Il suffit dans ces cas supposés, d'utiliser à bon escient un substitut thérapeutique. En tout cas, ces contre-indications ponctuelles ne peuvent justifier que, cédant à la mode, l'on prive l'immense majorité de la population de soins tout à fait adéquats.

En effet, il n’existe actuellement aucune alternative possédant des indications aussi larges que l’amalgame.

Les solutions de rechange :

soit présentent des limites techniques incompatibles avec un usage généralisé

(résines composites)

soit accusent un prix de revient jusqu'à 10 fois supérieur

(inlays en or ou en céramique)

Il est pourtant possible que, sous la pression de quelques lobbies industriels, ou répondant à l'opinion, le Législateur se tourne un jour vers l'interdiction de l'amalgame dentaire. C'est un choix que la Société peut faire; les dentistes y sont ouverts.

Mais le choix doit être fait en mesurant ses conséquences socio-économiques, car il est évident que le budget actuel des soins dentaires en Belgique (1.600 FB annuels par bénéficiaire) ne peut déjà absorber correctement les soins de première ligne. Soit des budgets nouveaux, considérables et récurrents, y sont consacrés dans le cadre de l'Assurance-maladie, soit c'est le patient qui en supportera le coût, générant de la sorte une médecine dentaire à deux vitesses.


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