Avis aux dentistes qui pratiquent l’orthodontie et la parodontologie en non exclusif et qui souhaitent continuer à exercer cette compétence simultanément avec la dentisterie générale.

OUI !

Qu’est ce que les AR et AM apportent de nouveau à la situation existante ?

Seuls les dentistes qui exercent leur spécialité en exercice exclusif pourront afficher et porter le titre de la spécialité, donc on parlera de spécialiste en orthodontie ou de spécialiste en parodontologie.
Les autres pourront continuer à exercer l’ortho ou la paro sans s’afficher « spécialiste » en se référant à leur compétence acquise. Ils auront la possibilité de continuer à exercer la dentisterie générale. Ce qui dans certaines régions peut être important car la patientèle n’est pas toujours assez nombreuse pour remplir l’horaire complet dans l’une ou l’autre spécialité.

Que craindre ?

- Que l’orthodontie nous soit interdite, enlevée de notre formation de base ? Impossible, car cela fait partie intégrante de notre formation de base selon les normes européennes.

- Une nomenclature réservée par spécialité ? Les CSD s’opposeront à cela. La nomenclature unique pour tous, est une réalité en Allemagne et les confrères flamands nous rejoignent dans cette prise de position.

- Prefered provider, prestataire privilégié? Là, il y a un réel danger ! Les CSD combattent fermement cela car c’est la mise du doigt dans l’engrenage. Diviser pour régner !,
Les compagnies d’assurance ou les organismes assureurs, commencent par signer un accord concernant les tarifs avec quelques uns parmi nous. Puis, comme cela s‘est déjà passé dans d’autres pays, ces tarifs, assez agréables au départ, seront diminués lorsque le système est bien en place. Or le dentiste, devenu complètement dépendant de cette patientèle, n’a plus la possibilité de se retirer du système. Et subit !
Une première tentative en ce sens de la part des Mutualités Chrétiennes en Flandre a d’ailleurs fait l’objet d’un jugement favorable aux dentistes

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